Bibliothèque verte
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Centenaire de Philippe ÉBLY
Cette année, Philippe ÉBLY (né le 29 juillet 1920) aurait eu 100 ans. Je ne pouvais pas faire l'impasse sur cet anniversaire.
Son oeuvre littéraire a marqué plusieurs générations, et m'a particulièrement touché. Je n'oublierai jamais ses qualités humaines et son talent particulier pour créer des histoires crédibles, imprégnées de légendes sur fond historique.
Si je peux exprimer un souhait en cette année anniversaire, j'aimerais que ses livres ne soient jamais oubliés et puissent faire l'objet un jour d'une adaptation pour la télévision ou le cinéma.
Plusieurs fois, il y a eu des espoirs dans ce sens, mais les projets n'ont jamais aboutis, faute de crédits probablement.
Le livre qui aurait pu être adapté au cinéma, il y a longtemps, c'était "destination Uruapan" et particulièrement la nuit de Quetzalcoalt, mais celui qui a été au delà de la simple intention était "la ville qui n'existait pas", un projet de l'ORTF avant qu'elle ne disparaisse, et le tournage devait se faire dans la cité de Carcassonnes (Aude). On cherchait déjà de jeunes acteurs pour incarner les Conquérants de l'impossible.
Pour ma part, je voyais "l'éclair qui effaçait tout" mais cela aurait coûté trop cher, sauf qu'aujourd'hui, avec les moyens modernes, on peut probablement créer une légion romaine avec peu de moyens.
J'avais espérer voir "l'évadé de l'an II" adapté sur le grand écran, une belle aventure trépidante, mettant en scène un faux Louis XVII attachant, Jean-Marie Hervagault, dans le contexte dangereux et fascinant de l"époque révolutionnaire.
Si tout cela ne se réalise pas dans les prochaines années, ce n'est pas grave, Philippe Ébly aura de toute manière imprégné des générations de lecteurs, et fertilisé les imaginations de chacun d'entre nous pour de longues années encore.
BIen à vous
JM
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L'aventure continue
J'ai eu envie de faire partager ce petit cadeau de Philippe Ebly, le synopsis d'un de ses romans. C'est le plus ancien que j'ai en ma possession, il est très important pour moi car pour la première fois, j'avais eu la chance d'entrer dans un de ses romans avec mon vrai prénom. Après de longs mois sans avoir eu le temps d'ajouter quelque chose sur ce site, j'ai pensé que je pouvais attendre un peu pour terminer la correspondance (1984) et vous offrir ces pages à la lecture.
Philippe Ebly aurait aimé que l'on pense toujours à lui, en faisant vivre à notre manière ses romans, ses personnages, sans dénaturer son travail, son oeuvre.
Ce document avait déjà été montré sur le site officiel, donc de son vivant,et il avait été d'accord pour que je le mette à la disposition des lecteurs.
Bonne lecture à tous.
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Philippe Ebly est toujours présent
Je termine aujourd'hui la mise en ligne de la correspondance de 1983. Et une nouvelle fois, je replonge dans mes souvenirs, et je m'étonne d'avoir conservé en si parfait état toute cette correspondance, plus de trente ans plus tard.
Je regrette vraiment de n'avoir pas vu à temps que sa santé déclinait, pourtant on m'en avait fait part, mais je ne le croyais pas, il était comme éternel, si optimiste, comment pouvait-il mourir. Je ne l'ai pas vu décliner, j'ai en moi une belle image de lui, et il est toujours optimiste dans mes souvenirs, chaque fois que je pense à lui.
Dans nos nombreuses conversations, je me souviens lui avoir demandé s'il accepterait que ses personnages continuent de vivre après sa disparition. Il ne le souhaitait pas. La longue vie des Serge et ses amis, Kouroun et ses compagnons et Xoni avec le reste de l'équipage allait donc s'arrêter le 1er mars 2014.
Mais il y a encore deux livres qui n'ont pas été publiés pour les "patrouilleurs de l'an 4003", et un livre resté je suppose à l'état de synopsis pour les "Evadés du temps", et quelques aventures sans les héros habituels, je ne sais si Philippe Ebly aurait aimé que ces romans voient le jour après son départ.
Je continuerai à publier les lettres, cette petite contribution m'aide à le faire revenir un peu, il est si vivant, il vit au travers ses romans publiés, et pour aussi longtemps qu'on le lira, et qu'on pensera à lui.